DOLE MARC DIJON FAIRGEMSPROCESS

  
Fair Gems© Process…



Grâce aux initiatives concrètes de plusieurs pionniers, on assiste actuellement à une prise de conscience des citoyens de nombreux pays du monde qui font progressivement évoluer leur mode de consommation.

En effet, depuis les années 1990, on a pu observer une critique généralisée quant à l’impact environnemental et social du secteur extractif, notamment dans les pays en voie de développement. Depuis l’an 2000, avec la montée en flèche de préoccupations éthiques, sociales et environnementales, on voit se multiplier les actions en faveur d’un commerce plus équitable.

Aujourd’hui, on estime que près de 1,5 million de producteurs et travailleurs défavorisés, soit 8 millions de personnes en comptant les familles, bénéficient directement du commerce équitable. Ce marché est devenu le marché qui connaît la croissance la plus rapide au monde. En 2009, les ventes de produits certifiés équitables étaient estimées à plus de 3,5 milliards d'euros soit une augmentation de 65% par rapport à 2007. Des enjeux de plus en plus importants, portés par une opinion publique réceptive et sensible à ces problématiques.

L’Europe représente à elle seule près de 60 % du marché du commerce équitable mondial et a enregistré en 2005 un chiffre d'affaires de 660 millions d’euros, soit + 154 % en cinq ans réalisés dans 79 000 points de vente, dont 55 000 supermarchés.

Dans le secteur des matières premières précieuses, on peut notamment citer plusieurs initiatives importantes :

Le Kimberley process pour les diamants : Créé en 2003, il est la base d’un travail commun entre l’ONU, les gouvernements, l’industrie du diamant et les ONG (telles que Global Witness, Amnesty International et Partnership Africa Canada). Il s’agit d’un système pensé pour mettre fin aux « diamants de sang » qui servent à financer des conflits armés. Aujourd’hui, 74 gouvernements sont juridiquement engagés dans ce processus

L’action personnelle de Martin Rapaport : Expert mondialement reconnu dans l’univers du diamant, il œuvre pour l’extension du processus de Kimberley par le biais d’une labellisation « diamant du développement » pour défendre les droits des mineurs locaux.

Le RJC (Responsible Jewelery Council) pour la joaillerie : Association internationale créée en 2005, le RJC fait vérifier, de manière indépendante, toutes les étapes du processus d’extraction, de transformation et de commercialisation de l’or et des diamants. Il rassemble aujourd’hui 90 membres. Aujourd’hui, la plupart des initiatives amorcées se réduisent au secteur de l’or et des diamants. Ce fait est en partie dû à l’émergence d’un nouvel acteur : le Canada. Récent producteur (1991) qui s’est engagé dans une politique de transparence et qui a largement communiqué sur l’origine, souvent criminelle des diamants issus des pays africains. Même si de bonnes bases sont dorénavant plantées, pour le secteur des pierres de couleur, tout reste à faire avec le Fair Gems© Process.

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